jeudi 16 février 2012

TOKYO

La voilà, la plus grande ville du monde. Arrivés à 5h30, en pleine nuit au milieu des tours qui clignotent.
En fait, c'est le monde dans le monde. Le nouveau monde n'est plus une ville mais une bulle atmosphérique. A l'image bien évidemment du Japon, Tokyo est bien sûr à part, comme coupée, retranchée sans tranchées. Chaque centre majeur de la ville abrite une ambiance, un monde, des jours sans nuits et des nuits qui se ressemblent comme le jour. Quatre jours dans cet univers parallèle et trois nuits dans une capsule.

Fourmillez dans les couloirs de Shinjuku, guettés par les observateurs du ciel. Shinjuku c'est déjà deux mondes séparés par un chemin de fer. Le côté Business, avec les grattes-ciel, la mairie, les costards qui se rendent d'un bureau à l'autre dans les grandes galeries couvertes, dans lesquelles s'entassent les affaires des sans abris, qui mènent à la gare, . L'autre c'est les Izakaya, restaurants, bars, magasins : des clôtures allumées qui brillent jour comme nuit.

Ce côté peut ressembler à d'autre folie de cette ville. Shibuya, qui alterne petites rues et grands axes de magasins, tours, couleurs. L’icône du starbucks qui domine un des plus affluent passage piétons au monde. On disait "fourmillez", Shibuya est plus ouverte, plus libre.
Parlant de folie, elle est parfois visible comme à Ikebokuro, où des masses de gens qui ne vont nul part s'amassent dans un petit coin d'avenue piétonne où crie les pachinkos. Constamment encombré, cher, que faire à Ikebokuro , peut-être comme le reste de Tokyo : regarder.

Asakusa c'est pagode et porte-clés. Une avenue piétonne, impressionnante à tout point de vue, enserrée par des petites boutiques de souvenirs : yukata, porte-clés, statuettes, katana etc. Celle-ci est enfermée entre une magnifique porte et un immense temple dont le rouge tranche avec le paysage alentours de buildings gris.

Harajuku c'est encore un monde coupé en deux mondes. On peut passer des Champs-Élysées locaux, une grande avenue de luxe à la petite rue encombrée où l'on s'est fait spécialité des t-shirt délirants. Une ambiance très agréable.
Toujours aussi surprenante, Harajuku est voisine du Meiji-Jingu, le sanctuaire qui honore l'esprit de l'Empereur Meiji, celui qui a ouvert le pays et l'occidentalisation avec. On rentre dans une forêt qui a effectivement force de sanctuaire, dès la grande porte que les gens franchissent en s'inclinant, la rangée de Saké (pour les dieux) qui fait face à celle de vins français (don au sanctuaire). Etrange endroit qui fait oublier le reste.


Roppongi est difficile à évaluer, pas mal de restaurants, la plaine qui donne vue sur la tour de Tokyo, le Hard-Rock café. Surement moins marrant le jour que la nuit.
Ginza, c'est New-York. De grandes avenues avec de larges trottoirs (chose très rare au Japon) où les grands noms s'enchaînent. Un quartier entouré d'autres petits coins cachés qu'on ne peut résumer.
Pour ce qui est des cachettes, le mieux reste Akihabara, ou Akiba, la Mecque des geeks. On y trouve tout ce qu'on veut dès qu'il y a une diode impliquée. Gameboys, super-nintendo, PS3, appareil photos, cables, PC etc. Un monde dédié à l'enfance mais traité avec sérieux tant par la qualité que l'abondance du matériel. Un des quartiers les plus originaux de Tokyo et de l'image Japonnaiserie qu'on s'en fait.





L'album photo -------->